Vidéo

Népal, une guerre civile ignorée


Histoire d’une guerre

https://youtu.be/gFUMEeAM0Uo

La guerre civile népalaise (nommée guerre populaire népalaise par les maoïstes) est un conflit qui s’est déroulé au Népal, de 1996 à 2006, entre la monarchie et le gouvernement d’une part et le Parti communiste du Népal (maoïste) d’autre part. Les maoïstes réclament le départ du roi et l’instauration d’une république populaire du Népal.

La vidéo raconte :

Le Népal n’est plus le paradis des randonneurs et des touristes en mal de grands espaces. Le pays natal de Bouddha est le théâtre d’une guerre civile ignorée. Le roi Gyanendra, héritier de la dynastie des Shahs, affronte les derniers rebelles maoïstes de la planète, 15 000 combattants qui n’ont qu’un seul objectif : renverser la monarchie 23 millions de Népalais sont pris en otage entre l’armée et les rebelles. Au milieu de la tourmente et malgré les menaces, un Français, Jean-Louis Chabassud, tente d’aider la population népalaise. Patrick Forestier l’a retrouvé au pied de l’Himalaya, en plein cœur du conflit.

Histoire à ce jour :

Ancien chef de la rébellion maoïste, Pushpa Kamal Dahal a vécu plus d’une décennie dans la clandestinité, avant de mettre fin à la lutte armée en 2006.

De gauche à droite : la présidente du Népal, Bidhya Devi Bhandar, le nouveau premier ministre, Pushpa Kamal Dahal, et son prédécesseur, Sher Bahadur, lors de la passation de pouvoir, au palais présidentiel à Kathmandou, le 26 décembre 2022.

A 68 ans et malgré une allure rangée, avec ses cravates et son embonpoint, l’homme a conservé son surnom, « Prachanda », « le Féroce ». Et il vient une nouvelle fois de faire la preuve de son caractère. Pour la troisième fois en quatorze ans, Pushpa Kamal Dahal a été nommé premier ministre du Népal, lundi 26 décembre, et a prêté serment, après un dernier coup de Trafalgar, devant la présidente, Bidya Devi Bhandari. Personne ne l’attendait. L’ancien maoïste n’avait remporté que 32 des 275 sièges de la chambre basse lors des élections générales du 20 novembre.

D’abord allié du premier ministre sortant, le centriste Sher Bahadur Deuba, il a finalement quitté le navire pour rejoindre le bloc rival, celui de son ennemi l’ancien premier ministre Sharma Oli, issu du Parti communiste népalais, marxiste-léniniste.

Le Népal a le secret de ces intrigues : 14 gouvernements en seize années.

L’instabilité politique mine ce petit pays himalayen de 30 millions habitants : depuis 2008, aucun gouvernement n’est parvenu au terme de son mandat.


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