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Martin De Tours. Soldat Moine Saint


Martin le Miséricordieux (316-397), tour à tour légionnaire, moine et évêque, reste l’une des figures chrétiennes les plus vénérées en Europe. Reconnu comme exorciste, il dit avoir rencontré le diable et détruit les idoles païennes. On lui prête aussi des miracles et la guérison des malades.

C’est l’une des images célèbres de l’iconographie chrétienne : saint Martin, alors jeune légionnaire romain, partage son manteau pour en donner la moitié à un pauvre. Peinte ou sculptée dans la pierre, elle a contribué à faire du jeune soldat charitable, qui deviendra moine, puis évêque, et sera sanctifié après sa mort, l’une des figures chrétiennes les plus vénérées en Europe. Qu’il s’agisse d’un épisode véridique ou d’un élément de sa légende, l’épisode du manteau aurait eu lieu à Amiens – alors en Gaule romaine – en 334. Fils d’un tribun militaire romain, né dix-huit ans plus tôt en Pannonie, sur le territoire de l’actuelle Hongrie, le jeune Martin aurait embrassé la foi chrétienne dès l’enfance, à Pavie, où son père avait été affecté. Pour ne pas nuire à la carrière de ce dernier, l’adolescent aurait été contraint de s’engager dans l’armée romaine à 15 ans. Et ce n’est finalement qu’après avoir quitté celle-ci, en 356, à l’âge de 40 ans, qu’il se fait baptiser, toujours à Amiens.

L’ascète et l’altruiste

Il ne cessera dès lors de sillonner la Gaule, puis l’Europe, pour prêcher la parole divine. Reconnu comme exorciste, il dit avoir rencontré le diable et détruit les idoles païennes. On lui prête aussi des miracles et la guérison des malades. Quelques années après son baptême, il crée près de Poitiers un petit ermitage, où le rejoignent des disciples, fondant ainsi le premier ordre monastique en Gaule. Plus tard, sous le nom de Saint-Martin de Ligugé, l’ermitage deviendra une abbaye monacale dont l’action évangélisatrice rayonnera sur tout le territoire gaulois. Vivant en ascète, Martin a fait vœu de pauvreté, mais accepte en 371 la charge d’évêque de Tours, que la communauté des fidèles veut lui voir attribuée. N’ayant rien d’un prince de l’Église, il préfère aux fastes la compagnie des gens simples et de ses frères moines. Deux ans avant sa mort, son disciple Sulpice-Sévère rédigera une hagiographie, traduite du latin sous le titre Vie de saint Martin. Quel homme se cachait derrière la figure du saint ? En quoi son message de miséricorde, de charité et d’altruisme est-il encore d’actualité ? Andreas Pichler est parti sur ses traces, notamment à Szombathely (sa ville natale en Hongrie, en latin Savaria), à Ligugé, Tours et Trêves.


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