Les reporters chinois ne marchent pas sur le même chemin que les autres presses dans le monde.
La loyauté envers le Parti communiste chinois est la première condition préalable pour un journaliste en Chine. Les journalistes doivent passer un examen peu ordinaire.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré que le Parti communiste chinois (PCC) est la première menace mondiale pour la liberté, qualifiant le PCC de « brutal ».
Quatre législateurs pro-démocratie de Hong Kong ont été exclus du conseil municipal. Et tous les autres ont décidé de démissionner en signe de protestation.
Dans une interview exclusive, un ancien lieutenant-colonel de la marine chinoise nous dit que ce n’est « qu’une question de temps » avant que Pékin ne commence une guerre.
Reportage publié sur Youtube il y a 8 mois
La Chine est la «plus grande menace pour la démocratie»
Dans un article d’opinion publié par le Wall Street Journal, le directeur du Renseignement national, John Ratcliffe a dénoncé le vol par la Chine de secrets d’affaires et de technologies de défense américains.
«La République populaire de Chine représente la plus grande menace pour l’Amérique aujourd’hui, et la plus grande menace pour la démocratie et la liberté dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale», a-t-il écrit.
«Activités néfastes»
Il a également décrit des opérations au cours desquelles des agents chinois ont utilisé la pression économique pour influencer les législateurs américains ou les compromettre.
«Nos renseignements montrent que Pékin mène régulièrement ce type d’opération d’influence aux États-Unis», a-t-il écrit. «Les dirigeants chinois cherchent à subordonner les droits de l’individu à la volonté du Parti communiste», a encore accusé John Ratcliffe.
La Crise du Covid
Dans cette crise de la COVID-19, la Chine est devenue bien malgré elle le centre de l’attention mondiale. D’abord, toutes les indications laissent penser que le coronavirus est né en Chine et qu’il s’est répandu à partir de la Chine.
Ensuite, à mesure que les pays entraient en quarantaine les uns après les autres, la dépendance mondiale à l’égard de la Chine est devenue de plus en plus évidente.
Près de 40 % des médicaments du monde sont fabriqués là-bas. Ce pays produit aussi une part considérable des équipements médicaux qui sont utilisés dans les salles d’urgence de la planète.
Tout cela ne serait rien si le gouvernement chinois avait eu une attitude irréprochable. S’il avait eu l’intelligence de révéler au monde avec clarté et transparence les problèmes liés à l’épidémie.
La Chine n’est pas une quelconque république de bananes. Il s’agit de la première économie au monde en matière de parité de pouvoir d’achat.
Mensonges et cachotteries
Or, le gouvernement chinois a caché la naissance de l’épidémie. Il a ensuite prétendu que la maladie n’était pas transmissible entre humains, alors que les médecins sur le terrain savaient que le virus était extrêmement contagieux.
Il a manipulé les données sur la pandémie en minimisant le nombre de personnes infectées et le nombre de décès. Il a enfin transmis de manière très parcimonieuse les informations qu’il détenait sur le nouveau coronavirus.
Comme si tous ces gestes n’étaient pas déjà assez odieux, le gouvernement chinois a aussi alimenté de folles rumeurs sur la fabrication et la naissance de la COVID-19 aux États-Unis.
Contrôle et terreur
Le style de gouvernement hypercentralisé de Xi Jinping est-il viable? Le climat de surveillance tous azimuts des citoyens, et la terreur qui en découle, ont-ils freiné la divulgation de la maladie ?
La Chine, qui produit maintenant 25 % de tous les produits manufacturés dans le monde est-elle un partenaire fiable?
À toutes ces questions, les réponses semblent négatives. En Chine même, des critiques pensent que le pays est devenu trop grand et trop complexe pour être gouverné de manière aussi centralisée.
La surveillance en continu des citoyens induit bien un climat de terreur et une lourdeur bureaucratique tragique. La Chine a beau être devenue la manufacture du monde, elle ne peut plus fournir à la demande en cas de crise.
La période Trump
L’arrivée de Donald Trump au pouvoir change à nouveau les perceptions. Trump dit tout haut ce que beaucoup chuchotent : depuis des décennies, le commerce avec la Chine est inéquitable et il heurte les intérêts des vieilles puissances industrielles.
La crise de la COVID-19 et la gestion secrète que le gouvernement chinois en a faite accentuent un malaise général que plusieurs dirigeants mondiaux ressentaient déjà.
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