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BIG PHARMA – Les tueurs en série de l’État Profond


Comment BIG PHARMA a intoxiqué les américains à l’opium – 500 000 morts… Comment ils contrôlent le monde et se jouent de vous et de votre santé…

https://youtu.be/14qFUJWBz1g

Plus riches et plus puissantes que jamais, les firmes pharmaceutiques orientent la recherche et le remboursement des soins.

Enquête sur une industrie hors de contrôle, dont les intérêts ne coïncident pas toujours avec les impératifs de santé publique. Les opiacés ont tué 500 000 Américains dont beaucoup après prescription médicale et autorisation de la Food and Drug.

On a appris que la famille propriétaire de PURDUE avait plaidé coupable et soldé ses comptes avec la justice pour 4,5 MILLIARDS DE $ ; le cabinet MC KINSEY qui conseille Macron a fait de même il y a quelques mois. Pour Johnson et trois autres ce sera 21 milliards sur trois ans.

En 1995, l’OxyContin de Purdue Pharma arrive sur le marché. Ce médicament est proposé non seulement pour remédier aux douleurs sévères, comme celles liées au cancer, mais également à un panel plus large de douleurs, avec l’approbation de la Food and Drug Administration.

Purdue lance alors une campagne de communication à grande échelle. Elle paye certains scientifiques renommés pour faire croire à la faible dangerosité du produit, ment sur les chiffres d’addiction et a recours à une campagne commerciale agressive (vidéos, brochures, visiteurs médicaux).

Purdue donne ainsi des formations encourageant la prescription d’OxyContin et minimisant les risques d’addiction aux médecins. Purdue met en avant un étalement de l’action de l’OxyContin sur douze heures, limitant de ce fait les risques de dépendance, alors qu’elle sait que les effets durent moins longtemps que cela, sans compter l’utilisation détournée du produit qui est possible. La douleur n’est apaisée que pendant sept à huit heures, ce qui pousse à la surconsommation et augmente l’addiction. C’est vers cette époque que les prescriptions pour des antidouleurs opioïdes augmentent fortement.

Un marché noir d’OxyContin se développe très vite, et le médicament est rapidement détourné pour ses effets euphorisants. Les campagnes promotionnelles rencontrent un grand succès commercial et éveillent peu de soupçons.

Des méthodes malhonnêtes ont souvent été utilisées pour vendre plus d’opioïdes. Un laboratoire américain a ainsi fourni aux médecins des logiciels médicaux truqués afin de favoriser la prescription d’antidouleurs.

Tout a commencé en 1980 par une brève lettre publiée dans la très prestigieuse revue New England Journal of Medicine. Onze lignes présentent les résultats d’une étude évaluant l’effet des médicaments opiacés sur 11 882 patients hospitalisés.

Les deux auteurs constatent que seuls quatre d’entre eux présentent des signes de dépendance, avant de conclure que le phénomène est « rare ». Aucun détail n’est donné sur les molécules utilisées, leurs dosages ou la durée du traitement, et pourtant ces quelques phrases ont changé le cours de l’histoire aux États-Unis.

Pendant vingt-cinq ans, elles ont été au cœur de l’argumentaire des fabricants d’opioïdes, avec cette statistique reprise en boucle dans les brochures, les conférences et les échanges avec les docteurs : « Le risque d’addiction concerne moins de 1% des patients ».

francetvinfo.fr/video-ce-sont-des-dealers-de-drogue-legaux

La « pandémie de Covid-19″ a renforcé la crise des opioïdes : en raison du confinement, les victimes restent chez elles, diminuant d’une part les chances d’être secourues en cas de surdose, et freinant d’autre part l’accès aux dispositifs de désintoxication et aux groupes de parole. Par ailleurs, cette période d’anxiété pousse à une hausse de la consommation de médicaments ou de drogues, et la désorganisation des réseaux de trafic de drogue conduit à la consommation de produits de mauvaise qualité, plus dangereux.

En février 2021, le cabinet de conseil McKinsey & Company accepte de verser 573 millions de dollars pour solder des poursuites judiciaires lancées par des États américains qui l’accusaient d’avoir contribué à la crise des opiacés par ses conseils aux groupes pharmaceutiques dont Purdue Pharma, le fabricant de l’Oxycontin.

Environ 650 000 prescriptions d’opioïdes sont faites par jour aux États-Unis mais … L’ivermectine sans danger et efficace contre la Covid est interdite.

Johnson & Johnson a contribué à alimenter cette crise, mais aujourd’hui, il s’engage à quitter le secteur des opiacés, à New York, et à payer 230 millions de $.

Le laboratoire Johnson & Johnson a accepté de payer 5 milliards sur neuf ans, et les distributeurs McKesson, Cardinal Health et AmerisourceBergen – qui fournissent à eux trois 90% des médicaments aux États-Unis –, 21 milliards sur dix-huit ans, avec l’espoir de solder près de 4 000 actions en justice intentées par des dizaines d’États américains et collectivités locales, dans le cadre d’une proposition d’accord à l’amiable « historique », a annoncé, mercredi 21 juillet, Letitia James, procureure générale de l’État de New York.

Douze millions de Français utilisent des médicaments opiacés, sans être alertés sur leur potentiel addictif et sur les risques d’overdose.

Les hospitalisations pour ce motif ont doublé, les décès triplé. Il existe pourtant un antidote, à base de naloxone, que la personne concernée ou son entourage peuvent administrer « facilement ». Mais il est réservé aux acteurs du soin en addictologie, sans diffusion ni information large aux différents acteurs de la santé.

Big Pharma, labos tout puissants – ARTE

On les surnomme les « Big Pharma » : à eux seuls, les suisses Novartis et Roche, les américains Pfizer et Johnson & Johnson, et le français Sanofi contrôlent la majeure partie de la fabrication de médicaments. Pour conserver leur monopole, ces grands laboratoires minimiseraient, voire occulteraient, certains effets indésirables causés par leurs produits.

En Europe, la Dépakine, un antiépileptique responsable de malformations congénitales et de troubles neurodéveloppementaux chez des enfants exposés in utero, est au cœur d’un retentissant scandale. Soupçonné d’avoir tardé à alerter les autorités sanitaires et les consommateurs sur ces risques pourtant connus, Sanofi a été mis en examen pour « tromperie aggravée », « blessures involontaires » et « homicides involontaires ».

Aux États-Unis, où la crise des opioïdes fait des ravages (plus de cent morts par jour), les multinationales pharmaceutiques sont accusées d’avoir encouragé la prescription massive de ces antidouleurs en dissimulant leur caractère hautement addictif.

En 2019, Johnson & Johnson a ainsi été condamné à payer 572 millions de dollars à l’État d’Oklahoma pour avoir mis en danger la vie de ses citoyens. Alors que l’industrie pharmaceutique bénéficie largement des innovations de la recherche publique, les prix des médicaments atteignent des sommets : facturé 84 000 dollars aux États-Unis, où la tarification n’est pas encadrée, le traitement contre l’hépatite C coûte 24 000 euros en France, quand la nouvelle thérapie génique contre la leucémie commercialisée par Novartis avoisine les 300 000 euros.

Entre intense lobbying et ententes illicites, les laboratoires déploient d’efficaces stratégies pour préserver leurs exclusivités, à l’instar du même Novartis, qui est parvenu à imposer sur le marché un médicament contre la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) quarante fois plus coûteux que son concurrent.

Course au profit

À l’heure où la lutte contre le Covid-19 alimente les mastodontes pharmaceutiques, Luc Hermann (Starbucks sans filtre) et Claire Lasko éclairent le nouveau paradigme à l’œuvre dans le secteur, entre concentration, financiarisation et course effrénée aux profits.

À l’aide d’exemples documentés et de nombreux témoignages (de médecins, patients, journalistes, victimes et avocats, ainsi que d’un représentant de Sanofi et de l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine), leur enquête met en lumière la puissance démesurée des Big Pharma – « comparable à celle d’un État », selon le professeur François Chast –, les menaces qu’ils font peser sur les systèmes de santé publique, mais aussi les élans de résistance qu’ils suscitent, entre multiplication des procédures judiciaires et constitution de collectifs de médecins luttant contre la corruption dans le domaine de la santé.

Documentaire de Claire Lasko et Luc Herman (France, 2018, 1h28mn)


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